Comme l’éclair part de l’Orient par Père Jean-Paul Maisonneuve
Alexandre Siniakov, Comme l’éclair part de l’Orient, Salvator, 2017, 199 p., 18,90 €
Alexandre Siniakov, Comme l’éclair part de l’Orient, Salvator, 2017, 199 p., 18,90 €
Considérations sur les racines de la crise liturgique contemporaine.
La miséricorde est une réalité fondamentale, inséparable du péché et du pardon. Sa transformation en concept idéologique cohérent avec les préjugés de la modernité tardive relève d’une subversion sémantique.
Sur l’édition récente en italien d’un ouvrage célébrant la théologie de la libération, par le cardinal Müller (préfet de la Congrégation de la Foi) et le P. Gustavo Gutiérrez.
Des Provinciales de Blaise Pascal aux appels actuels à la « miséricorde » et au « discernement » en matière morale. En marge d’un récent ouvrage de Paul Valadier.
Pour éviter de galvauder l’injonction évangélique d’observer les signes des temps, si souvent détournée de son sens.
A propos de Jean Borella, Le Sens du surnaturel, suivi de Symbolisme et réalité, genèse d’une réflexion sur le symbolisme sacré, L’Harmattan, 2012, 278 p., 28 €.
Une société qui, existentiellement, perd ses rites a tout perdu et se perd elle-même. A propos d’un livre de Jean Borella.
A propos du livre de Marina Copsidas, Les larmes de Pierre, Cerf, octobre 2012, 290 p., 28 €.
Sur les constantes du sacré. Une lecture critique du dernier ouvrage de Julien Ries, Symbole mythe et rite. Constantes du sacré, Cerf, coll. Patrimoines, janvier 2012, 696 p., 49 €.
A propos de Marc Levatois, L’Espace du sacré. Géographie intérieure du culte catholique, Editions de l’Homme Nouveau, février 2012, 148 p., 17 €.
« Si le catholicisme romain du milieu du vingtième siècle avait eu le sens vivant et la connaissance savoureuse de la messe du rite latin, il ne se serait certainement pas hasardé à la supplanter par une forme mi-arbitraire, mi-savante, imposée d’autorité et sans douceur à l’ensemble de la catholicité latine ».
A propos de Jacques Le Goff, A la recherche du temps sacré. Jacques de Voragine et la Légende dorée, Perrin, Pour l’histoire, 2011, 280 p., 21,50 €
L’achèvement d’une pensée exégétique.
A propos du livre de Marina Copsidas, Le Christ Pantocrator. Présence et rencontre, Cerf, 2009, 29 €.
Le rite, en pratique, devenait de plus en plus une superposition de deux conceptions, l’une rituelle et médiévale, l’autre didactique et moderne. La réforme des années soixante a simplement fait triompher la conception qui s’était déjà substituée dans les habitudes de beaucoup à celle qui justifie le maintien du rite. Si le rite n’a pas été maintenu, c’est que, nonobstant l’œuvre de dom Guéranger dont le génie avait réussi la gageure de retremper le culte à ses sources mêmes, la liturgie traditionnelle, quoique formellement respectée, se vivait de plus en plus dans l’esprit de la devotio moderna, c’est à dire non plus comme un rite mais comme un exercice de piété.
A la crise des vocations il n’est donc qu’une solution envisageable : le ressourcement dans l’essentiel, dans le Cœur sacerdotal du Christ passionnément aimé et choisi, par l’inspiration mariale d’une Eglise qui saura maternellement enfanter et former les magnifiques vocations dont, à n’en pas douter, la Trinité nous fera bien vite cadeau si nous osons tout fonder sur le Christ : « Omnia instaurare in Christo ».
A propos de Un moine de l’Église d’Orient, L’offrande liturgique, Cerf, août 2009, 12 €.
A propos de Marcel Launay, Le ciel et la terre. L’église au village (XIXe siècle), Cerf, coll. Histoire, février 2009, 19 €.
Johann-Sebastian Drey était célèbre en son temps. Co-fondateur de la faculté théologique de Tübingen, en 1817, ainsi que de sa revue, la plus ancienne des revues de théologie paraissant de nos jours, il mérita l’estime des universitaires tant catholiques que protestants, ainsi que celle des autorités, et passa très près de l’épiscopat.
A propos du livre de TOMÁS ALVÁREZ (dir.), Dictionnaire sainte Thérèse d’Avila. Son temps, sa vie, son œuvre et la spiritualité carmélitaine, Cerf, 2008, 704 p., 65 €
Pour le mouvement liturgique, la question était de retrouver un authentique sacré. A l’époque des réformes il régnait un climat de désacralisation, comme disaient les antimodernistes pour signaler ce mal, qui ne touchait pas seulement le culte mais le domaine moral lui-même. L’idée de sacré était réputée démodée.
A propos du livre de Guy Pagès, Judas est en enfer. Réponses à Urs von Balthasar et à Hans-Joseph Klauck, François-Xavier de Guibert, 2007, 24 €.
A propos du livre de Marc Levatois, La messe à l’envers. L’espace liturgique en débat, éditions Jacqueline Chambon, mars 2009, 204 p., 20 €