Éditorial. Face au nihilisme par Bernard Dumont
Le nihilisme diffus de notre société peut être considéré comme le résultat des diverses composantes intellectuelles, morales et structurelles de la modernité dans son aboutissement actuel.
Numéro 137
Le nihilisme diffus de notre société peut être considéré comme le résultat des diverses composantes intellectuelles, morales et structurelles de la modernité dans son aboutissement actuel.
Nature et sources philosophiques du nihilisme contemporain.
Entretien. L’emprise toujours plus profonde de l’esprit d’organisation tend à bannir l’ordre naturel au profit d’un constructivisme dont l’arbitraire relève de la volonté, conduisant ainsi du relativisme au nihilisme.
L’assimilation moderne du droit à ce qu’est en mesure d’imposer le pouvoir détruit dans ses fondements toute idée de justice et ramène les rapports sociaux à de purs rapports de force.
L’homme acédieux, ennuyé, ne serait-il pas la figure moderne du nihilisme ?
Le nihilisme est un produit de décadence, le produit du découragement de sociétés dont les épreuves historiques ont tari les énergies, et qui se trouvent dans l’incapacité de surmonter les vices qu’elles ont elles-mêmes produits parce qu’elles sont d’abord incapables de les percevoir encore comme des vices
Sur l’analyse philosophique des écrits bergogliens par le politologue et philosophe non chrétien Gian Enrico Rusconi.
Au sujet des efforts de pieuse interprétation du chapitre 8 de l’exhortation post-synodale.
La menace que le nihilisme ambiant fait peser sur les catholiques conduit certains d’entre eux à chercher d’autres voies que la politique électorale. La traduction française d’un ouvrage de Rod Dreher paru il y a quelques mois seulement aux États-Unis provoque un engouement significatif à cet égard.
Les tentations de fuite d’un monde hostile au miroir de la science-fiction, et notamment de l’œuvre de Michael O’Brien Voyage vers Alpha du Centaure.
Sur quelques parentés historiques du Second Empire à aujourd’hui.
L’Incarnation de l’Idée. Du neuf à partir de l’ancien. Du succès du macronisme ?
A propos de : Michel Onfray, Décadence, Flammarion, janvier 2017, 652 p., 22,90 €. et Jean-Marie Salamito, Monsieur Onfray au pays des mythes, Salvator, juin 2017, 155 p. 15 €.
A propos de Éric Palazzo (dir.), Les cinq sens au Moyen Âge, Cerf, 2016, 762 p., 39 €.
A propos de : Giorgio Agamben, Le mystère du Mal. Benoît XVI et la fin des temps, Bayard, 2017, 120 p., 14,90 € par Pierre Charles