Revue de réflexion politique et religieuse.

L’affaire Sixte (1917-1918)

Le fait que le dernier empereur d’Autriche ait été dernièrement béatifié a relancé l’intérêt pour l’un des aspects de la Première Guerre mondiale les plus rejetés dans l’ombre : la possibilité de mettre fin aux hostilités grâce à la signature d’une paix séparée entre l’Autriche, alors engagée dans le camp des Puissances centrales, et les Alliés. Le rôle personnel de Charles 1er a été mis en avant dans un article publié dans le n. 104 de Catholica, rédigé par Bernard Charpentier. A la suite de cette publication, le professeur Paolo Pasqualucci, qui collabore lui aussi à la revue, a désiré faire valoir des objections sur certains points développés par ce dernier. On trouvera ci-après l’un et l’autre texte.

(image : source & remerciements)

L’affaire Sixte et le rôle de l’Italie par Paolo Pasqualucci

Considérations sur les offres de paix autrichiennes de 1917-1918.  Dans le numéro 103 de Catholica est paru un article intéressant sur l’offre de paix séparée faite par Charles Ier d’Autriche à l’Entente au cours du printemps 1917 (Bernard Charpentier, « L’affaire Sixte. L’offre de paix séparée de Charles Ier d’Autriche », pp. 78-88). La proposition, effectuée à l’insu de l’allié allemand par l’intermédiaire du prince Sixte de Bourbon, beau-frère de l’empereur et officier de l’armée belge, ne réussit pas, comme on le sait. Cet échec peut être expliqué par une série de motifs.

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L’offre de paix séparée de Charles 1er d’Autriche par Bernard Charpentier

Il y a quatre-vingt-dix ans s’achevait la Grande Guerre. Plusieurs tentatives en faveur de la paix ont été entreprises dès 1916. Une seule, pourtant, a presque abouti, celle de l’empereur Charles Ier d’Autriche, en 1917, connue sous le nom d’« affaire Sixte ». Cette offre de paix illustre une conception de l’ordre international fondée sur […]

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