Revue de réflexion politique et religieuse.

Au fil des revues. Trans­ver­sa­li­tés n. 136.

Article publié le 10 Août 2016 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Trans­ver­sa­li­tés, n. 136, jan­vier-mars 2016, pp. 45–54. Luc Dubrulle, « Héri­tiers d’une concep­tua­li­té. Le juge­ment pru­den­tiel chez Tho­mas d’A­quin ».

La pru­dence n’est pas l’ex­cès de cir­cons­pec­tion condui­sant à la couar­dise : elle est la ver­tu prin­ci­pale gui­dant l’ac­tion, et le juge­ment qui la pré­cède. La poli­tique en est une forme émi­nente — sou­vent défi­nie comme « l’art des com­pro­mis » ou encore « l’art du pos­sible », for­mules qui demandent à être expli­ci­tées, ce que per­met cet article. L’in­ten­tion de l’au­teur, l’ab­bé Luc Dubrulle (pré­sident rec­teur délé­gué à l’U­ni­ver­si­té catho­lique de Lille) est de sur­mon­ter la fameuse petite phrase « qui suis-je pour juger ? », mon­trant que le juge­ment pru­dent est le fon­de­ment de toute conduite morale et que son abs­ten­tion revient soit à tout accep­ter, soit à tout impo­ser, sans dis­tin­guer entre le bien et le mal.

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