Revue de réflexion politique et religieuse.

Lec­ture : Le men­songe dia­bo­lique du Gen­der mains­trea­ming

Article publié le 10 Juil 2011 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Dans un petit essai, le jour­na­liste et essayiste alle­mand Vol­ker Zas­trow nous pré­sente une ana­lyse détaillée de la notion de « Gen­der mains­trea­ming », dont la signi­fi­ca­tion demeure pra­ti­que­ment incon­nue en dehors des milieux fémi­nistes et gays. En effet, l’auteur remarque que cette ter­mi­no­lo­gie – obs­cure même en anglais – est très dif­fi cile à tra­duire en alle­mand (de même, aurait-il pu dire, en fran­çais, espa­gnol, ita­lien, etc.). S’adonner à une tra­duc­tion lit­té­rale ne mène­rait à rien. De quoi s’agit-il ? Vrai­sem­bla­ble­ment, de l’action consis­tant à mener (ou ame­ner ou rame­ner) quelqu’un ou quelque chose dans le cou­rant domi­nant, le mains­tream.
Le mot mains­tream est fré­quem­ment usi­té en anglais comme adjec­tif, dans le sens d’important, prin­ci­pal ou tra­di­tion­nel. On dit, par exemple : « the mains­tream theo­lo­gians », les théo­lo­giens les plus impor­tants ou tra­di­tion­nels ; « the mains­tream jazz », la musique du jazz tra­di­tion­nel ; « the mains­tream Church », l’Eglise prin­ci­pale, pré­do­mi­nante. Mais, dans le jar­gon de la révo­lu­tion sexuelle, on prône la notion d’une action qui consiste à ame­ner, rame­ner au mains­tream, « mains­trea­mer », pour ain­si dire. Et l’entité qui devrait être menée ou rame­née, ce serait pré­ci­sé­ment le gen­der, en fran­çais, le « genre », mas­cu­lin et fémi­nin : les deux sexes. Mais existe-t-il un cou­rant domi­nant concer­nant les deux sexes où il soit pos­sible de mieux situer ceux-ci ? Tout cela est bien obs­cur du point de vue du sens com­mun.

Vol­ker Zas­trow nous démontre avec une grande clar­té que cette ter­mi­no­lo­gie recèle une volon­té qui, depuis le déclen­che­ment de la révo­lu­tion sexuelle, s’avance plus ou moins dégui­sée à tra­vers nos mal­heu­reuses socié­tés. Il s’agit de la volon­té per­verse de bou­le­ver­ser de fond en comble la nature même de notre sexua­li­té. […]

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