Revue de réflexion politique et religieuse.

Samuel Mar­tin : Esthé­tique de la nou­velle messe

Article publié le 6 Fév 2011 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Samuel Mar­tin montre com­ment entre le texte conci­liaire sur la litur­gie (Sacrosanctumconcilium) et son appli­ca­tion – il se borne à quelques exemples de l’espace fran­çais – il n’y a pas eu néces­si­té, mais pas non plus contra­dic­tion. Le concile veut que « les rites manifeste[nt] une noble sim­pli­ci­té, [soient] d’une briè­ve­té remar­quable et évite[nt] les répé­ti­tions inutiles ; ils seront adap­tés à la capa­ci­té des fidèles et, en géné­ral, il n’y aura pas besoin de nom­breuses expli­ca­tions pour les com­prendre »(S.C.n. 34). Ces orien­ta­tions – qui déjà concluent à une déva­lua­tion et à une ratio­na­li­sa­tion enne­mie, entre autres, des « répé­ti­tions », fussent-elles poé­ti­que­ment et sym­bo­li­que­ment néces­saires – seront com­prises par les évêques et leurs experts en termes mini­ma­listes, pro­dui­sant un nivel­le­ment par le bas, impo­sé de sur­croît par ce que Nao­mi Klein appel­le­rait une stra­té­gie du choc. Des inter­pré­ta­tions moins radi­cales auraient été pos­sibles, et de fait l’ont par­tiel­le­ment été en quelques lieux. Quoi qu’il en soit la domi­nante majo­ri­taire, écra­sante même, reste la perte de sens, dont l’image moyenne est la pla­ti­tude beso­gneuse.
Il est inutile de cher­cher dans le texte de S. Mar­tin plus qu’il ne peut conte­nir. On en regrette, outre quelques coquilles (« l’encyclique Lumen Gen­tium »…), la limi­ta­tion des réfé­rences citées et un ton pro­gres­si­ve­ment très pam­phlé­taire. […]

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