Revue de réflexion politique et religieuse.

Rober­to De Mat­tei : Il conci­lio Vati­ca­no II. Una sto­ria mai scrit­ta

Article publié le 6 Fév 2011 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Une his­toire jamais écrite du Concile, qui prend à revers non seule­ment l’historiographie qui domine en la matière (celle de l’école de Bologne) mais va même au-delà de ceux qui en ont mis en cause les méthodes, comme Mgr Agos­ti­no Mar­chet­to, auteur, en novembre 2007, d’une attaque en règle contre l’interprétation de Giu­seppe Albe­ri­go et de ses col­la­bo­ra­teurs. Cette cri­tique était faite au nom de l’herméneutique de la conti­nui­té, contre celle de la rup­ture. Or c’est jus­te­ment celle-là que vient dis­cu­ter, dès le début de son tra­vail, R. De Mat­tei, se pro­po­sant de reprendre le dos­sier depuis le début, après avoir reje­té tout aprio­risme, fût-il bien inten­tion­né. Cette ini­tia­tive com­plète d’un point de vue his­to­rique les efforts d’analyse doc­tri­nale effec­tués par quelques théo­lo­giens de renom (le P. Caval­co­li, o.p., Mgr Bru­ne­ro Ghe­rar­di­ni, la réédi­tion des œuvres de Roma­no Ame­rio, etc.).
L’historien n’a pas effec­tué un tra­vail d’archives mais une syn­thèse de tout ce qui a pu s’écrire sur la période, ce qui donne force à son argu­men­ta­tion, y com­pris ad homi­nem, s’appuyant sur des auteurs dont une large par­tie pro­viennent du « bord conci­liaire » ain­si que sur les docu­ments ou décla­ra­tions offi ciels. D’autres sources risquent d’être plus dis­cu­tées (Plí­nio Cor­rêa de Oli­vei­ra et autres membres de TFP). […]

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