A propos de Jean-Pierre Moreau, François, la conquête du pouvoir. Itinéraire d’un pape sous influence, Contretemps, Versailles, 2022, 153 p., 25 €. Journaliste et historien de l’Église et de l’Amérique latine, Jean-Pierre Moreau se propose dans un livre récemment édité – dans un style simple, sans fioritures, plus militant qu’intelligent – d’exposer les idées du […]
La gouvernance est la forme postmoderne par excellence de l’exercice du pouvoir. Elle est le résultat conjugué du mythe de la participation universelle des individus et du refus d’assumer les contraintes de règles clairement établies
Le contractualisme commence par invoquer la liberté individuelle et les droits naturels, et finit par construire un appareil qui sape cette liberté et ces droits.
Entretien. La conception de la « propriété » de soi développée par le penseur britannique revient au premier plan à l’heure présente.
La démocratie chrétienne s’est insensiblement propagée dans la mentalité des catholiques, à tel point qu’il n’est pas extravagant d’affirmer que, de nos jours, la plupart d’entre eux pensent en démocrates-chrétiens, même s’ils n’ont aucune activité politique partisane.
Habermas, très conscient de la décomposition sociale à laquelle conduit inéluctablement la transformation du système politique occidental, cherche à récupérer la religion, mais en la vidant de sa substance.
L’un des obstacles mis à une révision des choix inefficaces effectués il y a un demi-siècle réside dans l’élaboration doctrinale qui a été opérée au cours de cette période et qui contribue à brouiller la lucidité envers la réalité.
Analyse critique d’un document publié en 2009 par la Commission théologique internationale.
La justice a cessé d’être la norme d’une vie en société pacifique et amicale. Elle est devenue un simple accord, une règle pragmatique pour tolérer et protéger l’anarchie sociale. Ce n’est plus une vertu permettant l’ordre, c’est un procédé de distribution.
Qu’est-ce qu’une loi sans principes supérieurs, sinon une opinion ? L’Eglise ne peut renoncer à affirmer l’existence d’une loi morale dont elle est la gardienne et à laquelle les pouvoirs temporels eux aussi sont subordonnés.