Revue de réflexion politique et religieuse.

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Bonnes feuilles : L’esthétique de la Grâce par Jean Brun

“Au fur et à mesure que l’homo faber mul­ti­pliait ses prises sur la nature et sur lui-même, se ren­for­çait en lui l’idée qu’il n’était autre que son auto­ré­vé­la­tion et son auto­réa­li­sa­tion. Une auto­réa­li­sa­tion qui, à la limite, devait pou­voir par­ve­nir à s’invaginer sur elle-même, comme on le voit dans ces des­sins ani­més où le kan­gou­rou se met dans sa propre poche jusqu’à y dis­pa­raître dans le néant pour débou­cher sur un autre domaine que celui de sa propre réa­li­té.”

Rubrique(s) : Numéro 125

La ville et les églises par Jean Brun

Cette archi­tec­ture du vide et anti-humaine est tout à fait carac­té­ris­tique d’un monde inver­té­bré mais har­ce­lant, où les intel­lec­tuels en vogue ne cessent de célé­brer la mort de l’homme et la dis­pa­ri­tion du sujet ; elle fait le plein du vide après que d’autres ont fait le vide du plein. C’est pour­quoi elle engendre toutes les formes pos­sibles de mar­gi­na­li­té, toutes les détresses et les fuites qui cherchent une cha­leur arti­fi­cielle et « convi­viale » dans les clubs, les bandes ou les sectes.

Rubrique(s) : Textes

Sombres « Lumières » par Jean Brun

L’homme d’aujourd’hui est un être dés-orien­té ; c’est à dire un être qui a per­du l’Orient, ce pays sym­bo­lique où la Lumière se lève ; il sait dis­cer­ner l’aspect du ciel, mais est inca­pable de dis­cer­ner les signes des temps.

Rubrique(s) : Textes

Le mou­ve­ment et ses mirages par Jean Brun

L’idolâtrie du mou­ve­ment est deve­nue si puis­sante qu’il est tenu pour plei­ne­ment auto­jus­ti­fi­ca­tif et que se trouve éli­mi­née la ques­tion, pour­tant capi­tale, de savoir par quoi ce mou­ve­ment est ani­mé et à quoi il conduit.

Rubrique(s) : Revue en ligne, Textes