Lectures : Limites et méfaits d’une anthropologie déficiente par Jacques Bonnet
Autour de James Bridle, Un nouvel âge de ténèbres. La technologie et la fin du futur, Allia, février 2022, 312 p., 20 €.
Autour de James Bridle, Un nouvel âge de ténèbres. La technologie et la fin du futur, Allia, février 2022, 312 p., 20 €.
Christophe Deloire, La matrice, Calmann-Lévy, février 2022, 387 p., 20,50 €
Analyse de ce qui apparaît comme un outil puissant de conditionnement des foules, les « commissions d’experts indépendants », à partir de deux exemples : le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et celui de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE).
A propos de Robert Redeker, Réseaux sociaux : la guerre des Léviathans, Éditions du Rocher, coll. « Idées », septembre 2021, 274 p., 17,90 €.
Michel lejeune La singulière fabrique des sondages d’opinion L’Harmattan, juin 2021, 165 p., 19 €
Sophie Izoard-Allaux Spiritualité et management : entre imposture et promesse Une lecture théologique Cerf, coll. « Patrimoines », 2021, 586 p., 36 €
Miguel ángel Belmonte (dir.), Posmodernidad y control social, Tirant Humanidades, Barcelone, 2021, 184 p., 16,90 €
De la tentation du retrait chez les jeunes générations les plus favorisées. Une partie de la jeunesse qui n’a pas été anesthésiée par la société postmoderne semble tentée par une forme de retrait, voire de démission
Xavier Martin, L’homme rétréci par les Lumières, Anatomie d’une illusion républicaine, Dominique Martin Morin, Poitiers, septembre 2020, 118 p., 14 €
Slavoj Žižek, Dans la tempête virale, Actes Sud, juillet 2020, 156 p., 16 €
Félix Tréguer, L’utopie déchue, Une contre-histoire d’Internet, xve-xxie siècle, Fayard, septembre 2019, 352 p., 22 €
Pascal Marin, Le robot et la pensée, Cerf, octobre 2019, 124 p., 12 €
Christophe Guilluy, No Society, La fin de la classe moyenne occidentale, Flammarion, coll. « Champs », 256 p., septembre 2019
Du télescope de Galilée à la disparition possible de toute pensée véritablement humaine. Une chose qui pourrait surprendre dans le discours critique actuel sur la modernité et ses formes tardives est le peu de place accordée à ce qui en est malgré tout une dimension essentielle : notre civilisation est (ou en tout cas se […]
Romano Guardini, le grand théologien et philosophe allemand du milieu du siècle dernier, constatait que lorsque la puissance, définie comme « une énergie dont quelqu’un est personnellement responsable », devenait anonyme, elle prenait un caractère démoniaque.
A propos de François-Régis Legrier, Si tu veux la paix, prépare la guerre. Essai sur la guerre juste, préface de Bernard Seillier, Via Romana, Versailles, mai 2018, 222 p., 19 €.
L’oubli de la patrie, et l’interdiction de juger : deux facteurs de la progressive autodestruction des communautés politiques
A propos de : Émilie Dardenne, Valéry Giroux, Enrique Utria (dir.), Peter Singer et la libération animale. Quarante ans plus tard, PUR, Rennes, 2017, 164 p., 18 €.
A propos de Raphael Liogier et Olivier Servais, coordinateurs, « Les eschatologies techno-scientifiques », Social Compass, Louvain, volume 63 (septembre 2016) et volume 64 (mars 2017). Norbert Wiener, God & Golem Inc. Sur quelques points de collision entre cybernétique et religion, Éditions de l’Éclat, 2001, réédition novembre 2016. Original : 1964
Une réflexion à propos de l’ouvrage déroutant du Prix Nobel d’économie de 2014.
Positivisme et technocratie, obsession statistique Emergence des hackers : trois étapes significatives d’une évolution sociale régressive. Autour de trois ouvages.
Sommes-nous en présence d’une lame de fond antilibérale ? Brexit, Trump, non au référendum colombien, demain élections ou référendums en Europe : tous événements conspués sous un même vocable infâmant, mais sur lesquels Jean-Claude Michéa nous donne dans un livre ancien mais plus que jamais d’actualité quelques clefs, et des raisons d’espérer… sans qu’il s’agisse […]
Comment faire la guerre si l’on ne sait pas nommer l’ennemi ? À propos de certaines incohérences de la lutte contre Daech.
« Plus que de la destruction, [le diable] a soif de la corruption, plus que de la mort, d’une caricature de vie ». Ce fragment de Gustave Thibon résume la prétention des nouveaux Frankenstein.
Au sujet du livre de Sylvie Courtine-Denamy, De la bonne société. Le retour du politique en philosophie : Leo Strauss, Eric Voegelin, Hannah Arendt, Cerf, coll. La nuit surveillée, novembre 2014, 320 p., 24 €.
Les fruits de désolation de la réduction du monde à la technique. Autour du livre de Pierre-Etienne Bourneuf, Bombarder l’Allemagne. L’offensive alliée sur les villes pendant la Deuxième Guerre mondiale, PUF, février 2014, 341 p., 19 €.
Les carences théoriques dans l’enseignement moral postconciliaire sont particulièrement évidentes à propos de la guerre, qui peut être simultanément rejetée comme intrinsèquement perverse et légitimée au nom de la défense des droits de l’homme.
A propos de Xavier Boniface, L’Armée, l’Eglise et la République (1897-1914), Editions Nouveau Monde, septembre 2012, 524 p., 24€.
A propos du livre de Christophe Barthélemy, La judiciarisation des opérations militaires Themis et Athena, Préface du général Henri Bentegeat, L’Harmattan, 2012, 269 p., 27€.
Nous sommes devant une crise du sens sans précédent qui conduit à se demander s’il est vraiment quelque chose à défendre aujourd’hui.
Une tentative de synthèse de quelques publications récentes.
« En définitive, on ressort de cette exposition avec l’impression que la France et au premier chef son armée, n’ont rien apporté que violences et catastrophes à un pays dès l’origine dressé contre elle. Quelle pauvre vision de ce qui a été aussi une histoire d’amour ! »
L’alignement de la formation des officiers sur le modèle d’un enseignement purement technique ôte aux cadres militaires les moyens de comprendre les situations humaines et les motifs susceptibles de justifier le cas échéant le sacrifice de leur vie.
A l’incertitude des « justes causes » fait pendant la grande misère des repères moraux offerts aux combattants.