Revue de réflexion politique et religieuse.

Vincent Petit : Eglise et Nation. La ques­tion litur­gique en France au XIXe siècle

Article publié le 28 Sep 2010 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

La période évo­quée ici est mar­quée par les suites de la Révo­lu­tion. Les prêtres consti­tu­tion­nels se veulent les agents d’un pro­jet social et poli­tique éclai­ré, tan­dis que l’Etat, au nom de l’utilité sociale de la reli­gion dont il se fait le garant, s’immisce dans la dis­ci­pline catho­lique dans un sens favo­rable à l’Eglise de France et donc gal­li­can ; la réor­ga­ni­sa­tion concor­da­taire s’inscrit dans la conti­nui­té des prin­cipes poli­tiques et ecclé­sio­lo­giques de la Consti­tu­tion civile du Cler­gé. Un cer­tain nombre de cou­tumes litur­giques par­ti­cu­lières ont été par ailleurs mises en place dans les dio­cèses, sou­vent même au début du XVIIIe siècle. La ques­tion litur­gique est alors, selon l’auteur, « le noeud gor­dien d’une recharge iden­ti­taire », l’Eglise réaf­fir­mant sa mis­sion spi­ri­tuelle, l’accent étant mis sur son uni­té, « expres­sion de la véri­té qui ne peut être qu’une ». […]

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