Revue de réflexion politique et religieuse.

Roma­no Ame­rio : Zibal­done

Article publié le 28 Sep 2010 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Enta­més en 1939, ces mélanges réunissent des apho­rismes, des réflexions au jour le jour, des com­men­taires d’actualité, sur l’Eglise en par­ti­cu­lier. Une paren­té de regard, de style et de juge­ment le rap­proche de Nicolás Gómez Dávi­la, bien que cer­tains frag­ments soient de temps à autre plus détaillés dans l’analyse que chez le mora­liste colom­bien, expert en conci­sion. Exemples : « Max Picart ne fai­sait pas grand cas de la connais­sance des langues, et rap­pe­lait le mot de Charles Quint : “Un homme qui sait quatre langues vaut quatre hommes”. Max Picart ajou­tait : mais si cet homme est un imbé­cile, il vaut quatre imbé­ciles » (37). « Un lieu com­mun de l’apologétique catho­lique était d’opposer l’unité de l’Eglise romaine et l’éclatement en mille sectes de la réforme luthé­rienne. Mais aujourd’hui on enseigne exac­te­ment le contraire. Mgr Cle­mente Riva, évêque auxi­liaire de Rome, enseigne en effet que la fin de l’Eglise est d’harmoniser l’éclatement et le plu­ra­lisme reli­gieux » (339)… […]

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