Entamés en 1939, ces mélanges réunissent des aphorismes, des réflexions au jour le jour, des commentaires d’actualité, sur l’Eglise en particulier. Une parenté de regard, de style et de jugement le rapproche de Nicolás Gómez Dávila, bien que certains fragments soient de temps à autre plus détaillés dans l’analyse que chez le moraliste colombien, expert en concision. Exemples : « Max Picart ne faisait pas grand cas de la connaissance des langues, et rappelait le mot de Charles Quint : “Un homme qui sait quatre langues vaut quatre hommes”. Max Picart ajoutait : mais si cet homme est un imbécile, il vaut quatre imbéciles » (37). « Un lieu commun de l’apologétique catholique était d’opposer l’unité de l’Eglise romaine et l’éclatement en mille sectes de la réforme luthérienne. Mais aujourd’hui on enseigne exactement le contraire. Mgr Clemente Riva, évêque auxiliaire de Rome, enseigne en effet que la fin de l’Eglise est d’harmoniser l’éclatement et le pluralisme religieux » (339)… […]