Revue de réflexion politique et religieuse.

La liber­té reli­gieuse et les para­doxes du réel. Une approche juri­dique

Article publié le 28 Sep 2010 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Je vous remer­cie de me don­ner l’occasion d’aborder le thème de la liber­té reli­gieuse. Comme l’abondance de l’actualité le prouve, ce thème est au coeur des bou­le­ver­se­ments poli­tiques contem­po­rains, non seule­ment en Occi­dent, mais aus­si lar­ge­ment dans le reste du monde.

J’interviens ici comme juriste, en tant que direc­teur d’une ONG spé­cia­li­sée dans la défense de la liber­té de reli­gion des chré­tiens, et inter­ve­nant auprès des prin­ci­pales juri­dic­tions inter­na­tio­nales, ain­si que des méca­nismes conven­tion­nels de pro­tec­tion des droits de l’homme. Pré­ci­sons d’emblée le sujet : la « liber­té reli­gieuse » dont je parle ne vise pas la liber­té du « for interne », c’est-à-dire la liber­té de « l’acte de foi ». Mais c’est la « liber­té reli­gieuse » comme concept et ins­tru­ment de régu­la­tion des rela­tions entre la reli­gion et l’Etat. Ain­si, trai­ter de la liber­té reli­gieuse, c’est trai­ter des rela­tions concrètes entre la reli­gion et l’Etat, c’est-à-dire, en d’autres termes, trai­ter de la reli­gio­si­té de l’Etat et de la « socia­li­té » de la reli­gion. […]

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