Revue de réflexion politique et religieuse.

Numéro 118

Date de paru­tion : Hiver 2013. Som­maire du numé­ro, pré­sen­ta­tion des biblio­gra­phies et des lec­tures.

Numé­ro 118 : L’E­tat post­mo­derne et son armée par Gilles Dumont

La fin de l’Etat-providence et le triomphe du mar­ché uni­ver­sel se tra­duisent par une dis­pa­ri­tion des fonc­tions réga­liennes, dans une grande confu­sion entre des sec­teurs public et pri­vé jusque-là dis­tin­gués avec un soin jaloux. Au-delà des per­tur­ba­tions qui en résultent dans les esprits, n’est-ce pas une occa­sion pour en reve­nir aux fon­da­men­taux de l’ordre poli­tique.

Rubrique(s) : Editoriaux, Numéro 118

Défense et sécu­ri­té : pro­blé­ma­tique des évo­lu­tions en cours par Jean-Marie Faugère

Exa­men des consé­quences de l’esprit du contrac­tua­lisme au sein de l’Institution de défense.

Rubrique(s) : Numéro 118

L’irruption contrac­tua­liste dans les affaires mili­taires par Jacques Bonnet

Nous sommes devant une crise du sens sans pré­cé­dent qui conduit à se deman­der s’il est vrai­ment quelque chose à défendre aujourd’hui.

Rubrique(s) : Numéro 118

La ronde des stra­té­gies par Georges-Henri Bricet des Vallons

Entre­tien. « La faillite des enga­ge­ments actuels de la France est celle de notre poli­tique de guerre, de notre concep­tion de la puis­sance, de notre absence d’identité stra­té­gique, et celle-ci ne peut être décli­née qu’à par­tir du rap­port – rom­pu – de la poli­tique à la nation, au des­tin col­lec­tif. »

Rubrique(s) : Numéro 118

Le sol­dat, le patrio­tisme et la démo­cra­tie par Claude Polin

Là où s’épanouit la démo­cra­tie, le patrio­tisme au sens ancien n’a plus cours. Pour autant, il n’est pas de démo­cra­tie qui n’ait conser­vé des forces armées. Etude d’un para­doxe appa­rent, qui est l’une des ori­gines de la crise contem­po­raine de l’armée.

Rubrique(s) : Numéro 118

Nou­veaux visages de la guerre et du métier mili­taire par Jacques Bonnet

Une ten­ta­tive de syn­thèse de quelques publi­ca­tions récentes.

Rubrique(s) : Numéro 118

Etienne Gil­son et la liber­té sco­laire par Guilhem Golfin

En 1935, le phi­lo­sophe appe­lait ordre social chré­tien « l’ensemble des orga­ni­sa­tions sociales indis­pen­sables à l’exercice de [la] vie chré­tienne, dans un Etat qui n’est pas chré­tien », au pre­mier rang des­quelles l’école libre.

Rubrique(s) : Numéro 118

OEcu­mé­nisme et sens de la catho­li­ci­té par Mgr Brunero Gherardini

Entre­tien. « Il est clair comme de l’eau de roche que la foi ne sup­porte pas, en rai­son de ce qu’elle est, des mélanges et des fal­si­fi­ca­tions des­truc­trices, comme celles qui dominent dans la culture contem­po­raine. »

Rubrique(s) : Numéro 118

Vati­can II et son époque par Bernard Dumont

Dans quelle mesure l’esprit des années 1960 a‑t-il impré­gné les acteurs du concile Vati­can II et influen­cé leurs choix ? Deux auteurs récents four­nissent des élé­ments de réponse.

Rubrique(s) : Numéro 118

Archi­tec­ture reli­gieuse et moder­ni­té triom­phante par Marc Levatois

L’architecte et urba­niste Pierre Lebrun offre les moyens d’une com­pré­hen­sion des rup­tures archi­tec­tu­rales et sociales du catho­li­cisme contem­po­rain.

Rubrique(s) : Numéro 118

Le chris­tia­nisme, l’art et la laï­ci­té. De quelques exi­gences de méthode par Kostas Mavrakis

Exa­men cri­tique des deux der­niers ouvrages de Jean-Louis Harouel, La Grande fal­si­fi­ca­tion. L’art contem­po­rain (2009) et Le vrai génie du chris­tia­nisme. Laï­ci­té, Liber­té, Déve­lop­pe­ment (2012).

Rubrique(s) : Numéro 118

Épis­té­mo­lo­gie apo­lo­gé­tique par Jacques Henry

A quoi la science répond-elle ? Qu’enseigne-t-elle sur le monde ? Quel visage de la phi­lo­so­phie de la nature peut-on induire d’une réflexion sur les sciences modernes ? Autant de ques­tions aux­quelles l’épistémologie chré­tienne doit cher­cher à répondre, en allant plus loin que la seule réfu­ta­tion des épis­té­mo­lo­gie athées.

Rubrique(s) : Numéro 118

Lec­tures : Que nous apprennent les textes arabes ? par Jean-Pierre Ferrier

A pro­pos du livre de Marie-Thé­rèse Urvoy, Essai de cri­tique lit­té­raire dans le nou­veau monde ara­bo-isla­mique, Cerf, novembre 2011, Coll. Sciences humaines et reli­gions, 381p., 35 €.

Rubrique(s) : Numéro 118

Lec­tures : Un trai­té du déses­poir par­fait par Bernard Marchadier

“Ches­tov tourne ce déca­lage natio­nal en avan­tage et, quoique lui-même fort ins­truit, son ton n’est à aucun moment celui d’un héri­tier de siècles d’école. On pour­rait aus­si entendre là un écho d’une tra­di­tion par­ti­cu­liè­re­ment chère à l’Orient chré­tien, celle de l’apophatisme, selon laquelle Dieu est au-delà de toute for­mu­la­tion posi­tive et de toute « rai­son ». Fort de la tra­di­tion dont il se réclame, Ches­tov ose davan­tage que qui­conque. C’est sans doute là une des causes de sa puis­sance d’expression et de l’étonnante fas­ci­na­tion qu’exercent ses écrits.”

Rubrique(s) : Numéro 118

Lec­tures : Les larmes de Pierre par Père Jean-Paul Maisonneuve

A pro­pos du livre de Mari­na Cop­si­das, Les larmes de Pierre, Cerf, octobre 2012, 290 p., 28 €.

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