Ce petit livre est plein de ressources. Il présente divers écrits de l’écrivain – dont l’auteur est grand lecteur –, étonnamment attentif à un ensemble d’engouements ou de faiblesses affectant la société britannique du début du XXe siècle. L’auberge volante (The flying inn), un pub itinérant servant de refuge aux amateurs de bière et de joyeuse camaraderie au milieu d’unesociété menacée par la sourde peur de déplaire à ceux qui la menacent. Deux petits chapitres sur le libre-arbitre (nié en islam) et sur une comparaison entre le monothéisme musulman et l’unitarisme. Un « florilège » (pp. 109–156) classe alphabétiquement diverses citations de Chesterton. Ce dernier considérait l’islam comme une sorte d’utile mouvement de simplification opposé au paganisme, mais d’abord contre le christianisme : ce que persécuta Mahomet, « ce fut l’idée de Dieu fait chair, et ensuite fait bois ou pierre » (occurrence « Hérésie chrétienne »).