Revue de réflexion politique et religieuse.

Jean-Pierre Gau­din : Cri­tique de la gou­ver­nance. Une nou­velle morale poli­tique ?

Article publié le 9 Déc 2014 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

La gou­ver­nance, terme né aux Etats-Unis dans le milieu « mana­gé­rial », sub­sti­tue le « « réseau » à la « pyra­mide » en tant que tra­duc­tion juri­dique du plu­ra­lisme social et l’apparition conco­mi­tante de formes juri­diques non liées à l’Etat sou­ve­rain (droit « spon­ta­né » ou « soft law ») ». C’est le terme idéal pour cou­vrir le pas­sage de la démo­cra­tie repré­sen­ta­tive for­melle à la dilu­tion des centres du pou­voir réel que l’on place sous le vocable d’Etat pro­fond (emprun­té aux Turcs). L’auteur (IEP d’Aix-en-Provence) sou­ligne la contra­dic­tion que recèle le nou­veau concept, sup­po­sé conci­lier le maxi­mum d’efficacité par la concur­rence, et une exten­sion du contrôle par un débat éga­li­taire per­ma­nent. On peut ima­gi­ner aisé­ment que la gou­ver­nance n’a qu’une valeur tran­si­tive.

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