Ce dernier ouvrage de l’historien décédé en 2013 s’efforce de sortir de l’imagerie, soit « d’Epinal », soit de dénigrement, en faisant comprendre ce que furent les croisades (terme apparu au XVIIIe siècle), essentiellement au départ la protection des pèlerinages en Terre Sainte rendus impossibles du fait des musulmans. L’ensemble de la période est complexe, entremêlant querelles internes chez ces derniers, et pas seulement entre princes chrétiens. Tout cela est décrit sobrement mais avec précision et clarté.