Ce livre, petit mais dense, constitue le 7e volet de l’œuvre monumentale entreprise par l’auteur, L’homme des droits de l’homme. Il porte en exergue une petite phrase de Rousseau, qui résume son idée : « L’homme s’approprie tout mais ce qu’il lui importe le plus de s’approprier c’est l’homme même ». Dans le cas présent, X. Martin développe longuement, à partir d’un cas anecdotique de centenaire invité à la Constituante, la manipulation de la vieillesse, tour à tour posée en exemple de témoignage des « progrès de l’esprit humain », et profondément méprisée, surtout lorsqu’il s’agit de vieilles femmes.