Revue de réflexion politique et religieuse.

Bru­ne­ro Ghe­rar­di­ni : Conci­lio Vati­ca­no II. Il dis­cor­so man­ca­to

Article publié le 5 Avr 2011 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

Le sous-titre – le dis­cours man­qué – fait pen­dant à celui de l’avant-dernier ouvrage du même auteur, Vati­can II, un dis­cours à faire. Dans ce nou­veau petit livre (112 pages), le théo­lo­gien romain com­mence par un rap­pel his­to­rique, s’arrêtant à l’étape du synode extra­or­di­naire de 1985, qui aurait pu être une occa­sion de reprise mais s’acheva immé­dia­te­ment en célé­bra­tion de l’immobilisme. Puis il s’intéresse à l’Entre­tien sur la Foi du car­di­nal Rat­zin­ger, sor­ti la même année 1985, où com­mence d’être lan­cé le thème de la dis­so­cia­tion entre le Concile, posé comme très bon, et l’après-concile mar­qué par un Umgeist, ou plu­tôt gegen-Geist, un anti-esprit ayant tout fait dévier. Or c’est jus­te­ment cette dis­tinc­tion que conteste Bru­ne­ro Ghe­rar­di­ni. Car c’est l’ensemble des seize textes conci­liaires qu’il faut relire (comme y invi­tait, d’ailleurs vai­ne­ment, le synode de 1985) afin de véri­fier si ce fameux mau­vais esprit n’était pas lar­ge­ment pré­sent dans cer­tains pas­sages de ces mêmes textes. […]

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