Revue de réflexion politique et religieuse.

In Memo­riam : † Tho­mas Mol­nar, 20 juillet 2010

Article publié le 9 Août 2010 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

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Col­la­bo­ra­teur dès les pre­miers numé­ros de Catho­li­ca, Tho­mas Mol­nar était très dimi­nué phy­si­que­ment depuis plu­sieurs années, au point d’être empê­ché d’écrire. Nous revien­drons en détail, au cours des mois qui viennent, sur la per­son­na­li­té et l’œuvre de ce grand ana­lyste de l’Occident contem­po­rain, à la fois phi­lo­sophe, his­to­rien et socio­logue. Peut-être avant tout dis­ciple de Ber­na­nos, dont il avait connu l’œuvre au temps de sa jeu­nesse, ce catho­lique hon­grois exi­lé aux Etats-Unis se consi­dé­rait par l’esprit et le cœur comme un Fran­çais. Il avait appris la langue fran­çaise dès son enfance en Tran­syl­va­nie, puis en Bel­gique. Clas­sé « à droite » par les uns, « à gauche » par d’autres, il eut l’art de mettre mal à l’aise plus d’un des intel­lec­tuels « uto­piens » qu’il sup­por­tait fort mal et se plai­sait à pro­vo­quer en met­tant en évi­dence leurs contra­dic­tions et leur fré­quente insin­cé­ri­té. Un dos­sier spé­cial qui lui est consa­cré vient d’être ouvert.

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