L’auteur, collaborateur de La Repubblica et vaticaniste blanchi sous le harnais, se concentre sur la question islamique née de l’immigration. Le problème est réel : volens nolens, il faut admettre que les données du pluralisme religieux sont modifiées. La vraie difficulté n’est cependant pas celle d’une religion musulmane en phase de reprise cyclique, mais minoritaire ; elle se situe du côté de la majorité irréligieuse.
Voilà ce que ne tient pas à voir Gc. Zizola, qui part en guerre contre la vérité, pensant trouver dans « la pluralité des pensées » le corps absorbant susceptible d’éloigner la menace (assez imaginaire pour l’instant), non de l’islam, mais d’un retour à l’identité chrétienne des pays occidentaux. Le propos manque de retenue : « Il faut admettre que se sont mises à circuler dans le catholicisme des conceptions de la foi tellement absolues qu’elles faisaient naître un totalitarisme tout aussi étouffant que celui de Hitler » (p. 18). […]