Revue de réflexion politique et religieuse.

Lec­ture : Le piège de la sur­en­chère éco­lo­giste

Article publié le 12 Juin 2009 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

La Facul­té de théo­lo­gie d’Angers a orga­ni­sé le 17 mai 2008 un col­loque inti­tu­lé « Eco­lo­gie et créa­tion, enjeux et pers­pec­tives pour le chris­tia­nisme d’aujourd’hui ». L’objectif affi­ché de ce col­loque — dont les actes ((Mgr Marc Sten­ger (dir.), Eco­lo­gie et créa­tion, Uni­ver­si­té catho­lique de l’Ouest, Parole et Silence, octobre 2008, 18 €.)) ont été publiés sous la direc­tion de Mgr Sten­ger, évêque de Troyes2 — était de « mon­trer l’attrait du chris­tia­nisme pour les pro­blèmes éco­lo­giques, ses prises de posi­tions actuelles, et les solu­tions qu’il entend appor­ter au débat public, au pot com­mun » (p. 10). Mais en réa­li­té, il semble que l’objectif d’un cer­tain nombre d’interventions était plu­tôt de dis­cul­per l’Eglise d’avoir igno­ré, ou pire encou­ra­gé la des­truc­tion de la nature, en démon­trant qu’au contraire, les catho­liques ont été les pion­niers de l’écologie, de « la pro­tec­tion de l’environnement » et du « déve­lop­pe­ment durable ».

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