Revue de réflexion politique et religieuse.

Lec­tures. A signa­ler

Article publié le 13 Avr 2019 | imprimer imprimer  | Version PDF | Partager :  Partager sur Facebook Partager sur Linkedin Partager sur Google+

A pro­pos de Jacek Bar­ty­zel, « Las estra­te­gias polí­ti­cas de super­vi­vien­cia de las agru­pa­ciones cató­li­cas en un país escla­vi­za­do por el comu­nis­mo y su pos­te­ri­dad. El caso de Polo­nia », Ver­bo [Madrid], n. 569–570, novembre-décembre 2018, pp. 894–927.

Ce long texte est celui d’une inter­ven­tion lors d’une jour­née d’études orga­ni­sée autour de la revue madri­lène le 7 avril 2018, ayant pour thème « La culture poli­tique des catho­liques : xxe et xxie siècles ». L’auteur est pro­fes­seur de sciences sociales et de phi­lo­so­phie poli­tique (Uni­ver­si­té Nico­las Coper­nic, Torun). Cette étude consti­tue une généa­lo­gie du catho­li­cisme politico­social en Pologne. Elle com­mence avec l’insurrection de Var­so­vie, la dis­so­lu­tion de l’AK (Armée natio­nale clan­des­tine) en jan­vier 1945, la prise de pou­voir par le par­ti com­mu­niste et la mise en place de son ser­vice de police poli­tique, l’UB, par­ti­cu­liè­re­ment axée sur le contrôle des catho­liques. Ce contrôle a com­men­cé avec des sou­rires, puis, à la mort du car­di­nal Hlond (1948), le régime a enta­mé une per­sé­cu­tion plus nette, soit en inter­di­sant beau­coup d’activités reli­gieuses publiques (hor­mis les pro­ces­sions de la Fête-Dieu), soit en sus­ci­tant, comme ailleurs, avec l’appui de prêtres moder­nistes, une orga­ni­sa­tion paral­lèle, les « prêtres pour la paix ». Les choses ont ain­si conti­nué après la mort de Sta­line (1953), le car­di­nal-pri­mat Wys­zyns­ki étant empri­son­né puis assi­gné à rési­dence

-->