Ce livre, qui reprend en partie certains textes publiés par l’auteur, rappelle, après saint Thomas, que le premier éducateur est Dieu lui-même, comme cela est patent dans l’Ecriture Sainte. Cependant l’auteur traite ici essentiellement de la formation de l’intelligence, n’insistant pas sur la différence de sens entre instruction et éducation. Il s’attache en premier au traité de pédagogie, ou plutôt de métaphysique de la transmission du savoir qu’est le De Magistro. Comme le dit un mot attribué à Aristote et cité dans ce livre, l’éducation philosophique consiste à apprendre « des choses qui ne savent pas mentir », tout à l’opposé du solipsisme cartésien ou kantien. Leo Elders s’intéresse alors à la méthode de chacune des disciplines. Les pages sur la théologie et l’étude biblique sont les plus fouillées. L’ensemble est sans prétention, mais clair et précis.