Après Les banlieues de l’Islam (1997) l’auteur fournit un gros rapport sur l’une des zones typiques de non-droit de la périphérie parisienne, méritant vraiment la lecture et la méditation. De ces entretiens, fiches sur événements ou situations typiques, et quelques statistiques, le tout classé par thèmes (habitat, éducation, emploi, sécurité, politique, religion) ressort l’idée centrale de la fin du politique et de la carence de l’administration. Les familles immigrées veulent vivre en paix mais subissent la présence étouffante des bandes mafieuses, elles se réfugient dans les mosquées ou cherchent à fuir mais avec difficulté. La police fait l’unanimité contre elle faute de direction cohérente. De l’anarchie n’émerge que le lobbyisme musulman.