Très belle documentation sur la multitude d’artistes nés en Algérie ou venus d’ailleurs y contempler sa célèbre lumière. La Villa Abd-el-Tif, fondée en 1907, fut un équivalent algérois de la Villa Medicis. Il ne reste rien ou presque de cette intense activité, sinon dans les musées. Fantaisies orientalistes, d’ailleurs minoritaires, ou scènes de genre mises à part, les nombreuses reproductions de ce dictionnaire fournissent les images d’un monde relégué dans le passé, qu’il s’agisse de la société musulmane ou juive traditionnelle ou de la nouvelle société méditerranéenne à laquelle le temps de l’éclosion fut enlevé.