Un véritable corpus métaphysique thomiste à travers l’Art poétique (1904), avec ses deux traités sur la connaissance du temps, et la « co-naissance du monde et de soi-même ». Il s’agit ici d’une thèse de Lettres en Sorbonne, présentée par un auteur slovène connu de nos lecteurs, particulièrement méritant pour avoir opéré cette réhabilitation d’un secteur austère mais si représentatif des tentatives effectuées par nombre d’intellectuels et artistes convertis fuyant la sécheresse d’esprit de la première époque positiviste. Sans doute les redécouvertes de ce genre sont-elles plus difficiles aujourd’hui depuis le reniement assez large de saint Thomas par trop de théologiens et d’« intellectuels catholiques ».