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Juan Orel­la­na et Jorge Martí­nez Luce­na, Celu­loide pos­mo­der­no. Nar­ci­sis­mo y auten­ti­ci­dad en el cine actual

Le très média­tique socio­logue Gilles Lipo­vets­ky avait publié il y a quelques années, avec Jean Ser­roy, L’écran glo­bal. Culture médias et ciné­ma à l’âge hyper­mo­derne (Seuil, 2007). Il y pro­po­sait une ana­lyse des der­nières ten­dances sociales et cultu­relles déga­gées à tra­vers la forme et le conte­nu du ciné­ma de cette der­nière phase hyper­bo­lique de la moder­ni­té, phase que Lipo­vets­ky déci­dait d’appeler hyper­mo­der­ni­té.
Une même idée direc­trice anime le pré­sent ouvrage : le ciné­ma actuel peut être un por­te­pa­role pri­vi­lé­gié de notre réa­li­té sociale. Cepen­dant, Celu­loide pos­mo­der­no intègre à la réflexion des ana­lyses pro­ve­nant de la psy­chia­trie sociale, de la socio­lo­gie et de la phi­lo­so­phie contem­po­raine qui recourent non seule­ment au concept de nar­cis­sisme cultu­rel pour com­prendre la situa­tion actuelle — ce que recon­nais­sait déjà Lipo­vets­ky dans L’ère du vide (Gallimard,1983) – mais aus­si à celui d’authenticité comme voie de rédemp­tion pos­sible devant la dérive cultu­relle et morale post­mo­derne. Il se réfère en cela à La Culture du nar­cis­sisme (Chris­to­pher Lasch), Non à la socié­té dépres­sive (Tony Ana­trel­la) ou encore Les Sources du moi (Charles Tay­lor). […]