Il s’agit d’une réimpression, la première édition datant de 1984. L’auteur, historien des religions, des mythes et du symbolisme, ne masque pas son hostilité à la réduction naturaliste opérée par les « philosophes » des Lumières, depuis passée en dogme, qu’il considère comme la méconnaissance éhontée de la réalité. Celle-ci, qu’il présente avec érudition, est simple à résumer : fondamentalement, le pouvoir politique ressortit à la catégorie du sacré, non par l’imposture poussant par exemple un empereur à prétendre se faire adorer, mais par reconnaissance publique que son pouvoir vient d’au-delà de la personne qui l’assume. […]