Jeune séminariste en coopération en Algérie (Aïn-el-Turk) dans les années de luttes entre Boumedienne et Ben Bella, puis prêtre dans ce pays « nettoyé » de toute présence chrétienne sinon résiduelle, l’auteur fait un récit plutôt réaliste de son statut de simple présent dans un monde partagé entre idéologie révolutionnaire et islamisme. L’Eglise doit être « extatique » avait dit Léon-Etienne Duval, l’archevêque admiratif de l’islam et du FLN. B. Janicot en a pris acte, s’efforçant d’éviter tout « prosélytisme », acceptant de voir ses relations amicales avec des musulmans ne jamais déboucher sur la découverte du Christ. L’Eglise du silence par choix préétabli.