Le titre de ce livre semble incomplet, car l’auteur, qui a déjà produit d’intéressantes études sur Maritain, parle autant sinon plus de ce dernier que de son ami suisse dans ce petit ouvrage. De plus, les trois temps qui le rythment (Théologie et Politique, Les relations entre Eglise et Etat, La liberté religieuse) sont ordonnés, cela est explicite en conclusion, à présenter une nouvelle approche de la compréhension de la déclaration conciliaire Dignitatis Humanae. La première partie, qui cherche à préciser un concept de théologie politique comme « philosophie politique dont les fondements rationnels seraient reçus de la Révélation » (p. 13), est extrêmement rapide, ne faisant que mentionner des pistes classiques – sur le personnalisme, le bien commun et sa primauté, la notion de « société parfaite », la souveraineté… […]